Le grand paradoxe de l’inclusion financière de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) au Burkina Faso: Quand les pauvres financent les riches.
Résumé: Le Burkina Faso est l’un des pays les plus pauvres de l’Afrique. Or pour s’en sortir de cette situation, l’investissement est la voie royale. C’est-à-dire le processus de transformation des liquidités monétaires en actifs réels, en mettant l’accent sur les secteurs prioritaires. Cela suppose une intervention musclée du système bancaire national pour activer la production. Au lieu de promouvoir l’investissement interne, les banques au Burkina Faso se caractérisent par leur surliquidité sur le marché monétaire, depuis une quarantaine d’années. Par ce jeu, elles contribuent au financement des autres économies, au détriment de celle du Burkina Faso, ce qui constitue un grand paradoxe à relever.